La 2ème Remise en selle 2025… LES MAUGES

La 2ème Remise en selle 2025… LES MAUGES

     Samedi 26 avril, 6h00 le réveil sonne, je me lève en cherchant quelques instants pourquoi il a 
sonné si tôt ?

     Je réalise devant mon café fumant que c’est aujourd’hui que nous partons pour “une remise 
en selle” de 150 kms organisée par Jean-Yves et c’est la première fois que je vais faire autant 
de kilomètres en une seule journée. Deux cafés, une tranche de jambon et un oeuf sur le plat 
plus tard, je fais la liste des choses à ne pas oublier pour cette journée mémorable. 

     Je rejoins sous un ciel menaçant, des êtres vêtus de jaune et de vert aux couleurs de notre 
tribu. Notre guide suprême, le grand commandeur des routes secondaires Angevines, 
Jean-Yves est là avec son sourire et sa bienveillance. Il compte ses ouailles, et nous fait ses dernières recommandations sur la sécurité.

      Il est 7h30, nous partons chercher les derniers compagnons de route sur notre passage, aux 
Ponts-de-Cé, et c’est un cortège d’une vingtaine de cyclos qui s’ébranle dès potron-minet, 
direction les Mauges.

     La seule certitude du jour est la météo qui entre deux jours ensoleillés, a décidé de nous 
faire “la gueule” et de nous menacer. 

      Après Les Ponts-de-Cé, nous filons vers Mozé-sur-Louet, puis Rablay-sur-Layon et après une 
quarantaine de kilomètres une petite surprise nous attend au lieu-dit ” Le Grand Moulin ” à 
Chanzeaux !

Marie-Pierre et Guy-Noël Bédouin nous accueillent autour d’un buffet bienvenu et revigorant.

      Les fruits frais et secs, la brioche et le saucisson sec nous tendent les bras et le café nous 
réchauffe un peu.


   Il faut dire que nos hôtes sont des amis de Jean-Yves et Guy-Noël est un ancien membre du 
club St Barth Cyclo.


    Les ventres repus, il est temps de remonter sur nos vélos car il y a pas mal de route à faire.

     Les kilomètres défilent et nous rejoignons Saint-Lézin, puis nous  contournons Chemillé pour 
rejoindre l’Abbaye Notre-Dame des Gardes.

     Même si le point culminant du Maine-et-Loire est situé à La 
Tourlandry (216 m), la colline ” Des Gardes” (193 m) fait mal aux 
jambes et les trois plus courageux d’entre nous décident de 
prendre la route la plus directe “la côte du Cimetière” mais 
surtout la plus pentue !

    Le temps de récupérer tout le monde au pied de l’Abbaye, et nous roulons déjà vers 
Trémentines puis direction Jallais où la pause déjeuner est prévue au 90e Km au bar 
Le Barock’ tenu par le neveu de Jean-Yves, ou nous sommes aimablement accueillis.

     Nous engloutissons nos sandwichs, une tartelette et bière plus tard nous enfourchons de 
nouveau nos montures pour rejoindre à nouveau Saint-Lézin 100e km mais sous un ciel de 
plus en plus menaçant.


      Nous avons de la chance depuis ce matin d’éviter la pluie mais le thermomètre a du mal à 
dépasser les douze degrés.


     Après les Mauges, c’est maintenant le Layon qui s’offre à nous, au 120e km nous passons à 
Chaudefonds-sur-Layon, la pluie devient de plus en plus menaçante.


     Pour certains les jambes deviennent lourdes mais pour d’autres elles frétillent et tournent 
toujours aussi bien qu’au premier kilomètre, et l’envie de faire des ” pancartes ” devient 
présente, Rochefort-sur-Loire s’annonce, avec un dernier petit raidillon à franchir avant de 
rejoindre Denée.


     Ça commence à sentir « l’écurie » et quelques étalons ont envie de se mesurer en accélérant 
la cadence, sûrement à cause de la pluie qui s’est invitée pour ces derniers instants.

     Puis nous traversons Saint-Jean-de-la-Croix et de nouveau Les-Ponts-de-Cé pour arriver aux 
environs de 16h30 à Saint-Barthélemy.


     Voilà la boucle est bouclée après presque 150 kilomètres de parcourus.


     C’était la dernière de Jean-Yves qui de main de maître avait organisé cette belle journée.

   Et pour cet événement et ses 80 printemps, nous sommes tous invité autour d’un verre chez 
lui, l’occasion pour nous de le remercier de tous ses efforts, de son sourire et sa bienveillance !

Un grand merci à Jean-Yves et Thérèse pour leur accueil.

Éric SIMON

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